Quelques cultures tribales créent des tatouages en coupant la peau et en frottant ensuite la blessure avec de l'encre, des cendres ou d'autres agents. Cela peut être un complément à la scarification. Quelques cultures créent des marques de tatouage en frappant l'encre dans la peau avec des os aiguisés.
De nos jours, la méthode ordinaire est d'introduire l'encre avec un dermographe.
Un dermographe est composé d'aiguilles attachées à une barre avec un canon électrique. Lorsqu'il est enclenché, les pointes se déplacent rapidement de haut en bas et l'action des aiguilles permet l'insertion de l'encre sous la couche la plus haute de l'épiderme. Il agit suivant un principe électromagnétique, à la manière des anciennes sonnettes de porte. Les dermographes sont fabriquées par de nombreuses petites et moyennes entreprises dans le monde.
Certains groupes à risque doivent éviter de se tatouer. Notamment les personnes sous traitements médicaux, alcooliques, toxicomanes, femmes enceintes, personnes atteintes d’hémophilie, du sida, d’hépatite B et C, de maladies cardiovasculaires, les personnes sous contrôle cardiaque avec un pacemaker (car il y a un risque d’interférence avec les ondes magnétiques du dermographe).
Le tatouage consistant à perforer la peau pour y introduire des agents colorants, chaque petite perforation crée une plaie susceptible de s’infecter et de transmettre une maladie via des bactéries ou des virus. C’est la raison pour laquelle certaines règles essentielles d’hygiène sont nécessaires avant, pendant et après cette opération.
Outre les indispensables lavages et désinfection des mains, le tatoueur doit nettoyer et stériliser consciencieusement le matériel à chaque utilisation, nettoyer et désinfecter les outils non stérilisables et le plan de travail. Il doit également analyser la texture de l'épiderme du futur tatoué et la désinfecter minutieusement avant son acte.
Une fois l’intervention terminée, le tatoueur désinfecte la zone concernée à l’aide d’une solution antiseptique et applique de la pommade et un pansement pour protéger l'épiderme et favoriser la cicatrisation. Il doit ensuite expliquer clairement au tatoué comment il doit continuer à nettoyer sa peau et faciliter la cicatrisation, notamment à l’aide d’une pommade cicatrisante. À noter que cette dernière partie est à présent sous la responsabilité du tatoué. La peau doit rester propre en permanence, elle doit rester grasse pendant la phase de cicatrisation qui dure environ dix jours et grace à l'application d'une pommade cicatrisante. Il faut rester vigilant en ne laissant aucun agent infectieux être en contact avec la plaie. Le nettoyage doit se faire au moyen d’eau tiède et de savon doux ou d’une solution antiseptique sans alcool. Il se peut que lors de la séance, le tatoué puisse ressentir quelque chose allant d'une simple gêne à une douleur aiguë selon sa sensibilité et selon l'endroit tatoué.
source : wikipedia